XV de France. Nouvelles règles et jeu aérien : Pourquoi Romain Buros est le choix parfait face aux All Blacks ?

1 semaine ago 25
Pour affronter les All Blacks, Fabien Galthié a choisi de faire confiance à Romain Buros, écartant ainsi Léo Barré. Galthié a rappelé que Buros a accumulé de l’expérience aux côtés des Bleus depuis plusieurs années. « Romain Buros, c’est un joueur qui était venu avec nous en Australie, au Japon, qui performe avec son club et aux entraînements. » En résumé, Buros arrive avec un "capital confiance" qui s'est construit par une solide constance, notamment dans les phases de préparation. De quoi convaincre le sélectionneur de lui donner le fameux maillot. Un atout sous les ballons hauts L’intégration de Buros dans cette composition tient aussi aux nouvelles règles concernant les ballons hauts. Galthié explique que les "escortes" ne sont plus autorisées, ce qui change radicalement le jeu aérien en instaurant des duels homme à homme dans lesquels Buros excelle. Pour le sélectionneur, l’arrière devra se préparer à disputer "une trentaine de jeux au pied et une vingtaine de duels directs" contre les Néo-Zélandais. En clair, Buros aura un rôle clé à jouer dans cette zone de combat aérien, où chaque prise de balle peut s’avérer décisive. Le jeu évolue. Avec les nouvelles règles, les ballons hauts créent des "ballons libres", ces fameuses situations de chaos qui favorisent les essais. Selon Galthié, c’est une chance pour le XV de France d’exploiter cette configuration. « Ces duels en l'air provoquent énormément de ballons libres... et souvent, des déconnexions mènent à des essais. » Pour le staff, Buros incarne une certaine assurance dans cette gestion des ballons libres, une qualité qui pourrait désarçonner les All Blacks et dynamiser le jeu des Bleus. Un profil physique en pleine progression Outre ses qualités aériennes, Galthié souligne la progression physique et technique de Buros. Son agilité dans les airs est essentielle face aux solides Néo-Zélandais. Pour tenir le duel, le staff français a besoin d’un joueur de la trempe de Buros, capable de rivaliser dans cette dimension physique et stratégique que le rugby moderne exige.  On se rend compte que finalement aujourd'hui les arrières, les ailiers, voire les seconds centres, vont toucher plus de ballons dans le combat aérien que dans les couloirs.  Le rôle d’arrière a, lui aussi, évolué avec les nouvelles règles et Buros est la pièce parfaite pour cette transition. Galthié observe : « Le travail d'un arrière est plus au sol, plus en l’air qu’auparavant. C'est pour ça que par exemple les All Blacks ont beaucoup de hauteur. Vous avez des centres qui dépassent le mètre quatre-vingt-dix voire le mètre quatre-vingt-quinze. Et ce n'est pas par hasard s'ils ont privilégié aussi cette aptitude. » Cette polyvalence est cruciale contre les Blacks, capables de mettre la pression dans toutes les zones du terrain. L’arrière doit être à la fois gardien des airs et relanceur précis, et Buros semble taillé pour ce double rôle. Léo Barré, victime de l’émulation Si Léo Barré avait réalisé de belles prestations avec les Bleus, le staff a noté une légère baisse de régime, et il a estimé le moment propice pour donner sa chance à Buros. Galthié insiste : « Léo a laissé un peu de place dans ses performances, une petite place à la compétition. » Une concurrence saine, bénéfique pour renforcer l’équipe avant un match aussi prestigieux. Le match face aux All Blacks sera donc un test de taille pour Romain Buros. Face à une équipe néo-zélandaise adepte du combat aérien, l’arrière des Bleus devra se montrer intraitable dans ce secteur. Pour Galthié, ce choix est mûrement réfléchi et Buros a tous les atouts pour répondre aux attentes et apporter son sang-froid face aux assauts des Blacks.
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