Le XV de France féminin connaît une véritable période de transition. Entre deux générations, l’équipe envoyée en Amérique du Nord peine à convaincre. Après une lourde défaite face au Canada (46-24), les Bleues ont remporté leur première rencontre du WXV 2024, face aux États-Unis (14-22), ce samedi 5 octobre.
Là où elles cherchaient à se rassurer, elles ont finalement hérité d'un ressenti mitigé. "Ce match a été très accroché physiquement. Défensivement, il fallait qu'on reste solidaire. On doit aussi assurer notre efficacité en zone de marque. Aujourd'hui, ça aurait pu nous coûter cher si le match avait duré quelques minutes de plus”, confiait Romane Ménager à la fin de la rencontre.
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En effet, les Bleues ont réussi à prendre le large grâce à un excellent début de seconde période. Romane Ménager est allée dans l’en-but à la 45ᵉ minute de jeu et a été rejointe par Teani Feleu quelques minutes plus tard.
Cependant, le XV de France a dû faire le dos rond en fin de rencontre. Pour cause, les Américaines avaient repris du poil de la bête et on réussit à réduire l’écart après la sirène. Pour la 60ᵉ sélection de Pauline Bourdon-Sansus, les craintes envers la sélection n’ont pas été balayées, alors que leur principal défi les attend la semaine prochaine.
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En effet, les Bleues défient les Black Ferns, la semaine prochaine, pour clôturer cette épopée du WXV 2024. Alors que les rencontres de cette rentrée face à l’Angleterre (38-19) et le Canada (46-24) avaient ressemblé à des corrections, la France affrontera l’autre équipe qui complète le trio des meilleures formations mondiales.
Après la victoire prise sur les USA, le staff et les cadres du XV de France féminin ont décidé de faire front et d’avancer. “On joue tous nos matches pour les gagner. Le principal objectif est acquis. Sur l'ensemble le contenu est mitigé à différent niveau. Il y a la satisfaction sur la partie défensive, en conquête, même si on a peut-être manqué de précision sur la partie offensive. Après ça reste notre projet, de tenter des choses, les filles s'inscrivent là-dedans. On a besoin de retrouver nos automatismes", confiait le co-sélectionneur David Ortiz selon des propos rapportés par L’Équipe.
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Pour la rencontre face aux Black Ferns, le son de cloche est le même pour Gaëlle Mignot. Ce “groupe ultra-travailleur” doit désormais “basculer sur la rencontre contre la Nouvelle-Zélande” rétorque l’ancienne talonneuse. Dorénavant, reste à voir si les Bleues parviendront à trouver une harmonie pour livrer un match référence. En cas de victoire le 12 octobre prochain, un groupe pourrait naître, mais si défaite il y a, les doutes pourraient sérieusement se greffer.