TRANSFERT. Et si l'UBB chipait ce colosse international du Stade Toulousain ?

3 jours ago 14
Il y a des paris qui ne ressemblent pas à des coups de poker. Richie Arnold à l’Union Bordeaux-Bègles, ce serait plutôt une décision raisonnée, un investissement malin. À 34 ans, le deuxième ligne australien est en fin de contrat avec Toulouse. Et la piste menant à la Gironde prend de l’épaisseur, selon L’Equipe. TOP 14. Rupture de stock chez les 9 : et si le Stade Toulousain utilisait son couteau suisse ? Un vide à combler après le départ de Petti Avec le départ acté de Guido Petti vers les Harlequins, l’UBB perd gros : du savoir-faire en touche et de l’expérience. Il fallait un profil calibré pour la suite. Richie Arnold, 2,08 m, 127 kg, quatre Brennus, deux Champions Cups, est une référence du poste. En cinq saisons chez les Rouge et Noir, il a été un pilier du système d’Ugo Mola. S’il est désormais un joueur de rotation, il est toujours fiable et important pour l’équilibre du groupe. Cette saison encore, il a été aligné à douze reprises, dont six fois comme titulaire. Pas usé, pas en déclin, juste en fin de cycle à Toulouse, où la nouvelle génération (Brennan, Vergé) pousse fort. XV DE FRANCE. 19 ans, 7 essais, 43 plaquages : la relève de Marchand et Mauvaka est assurée chez les Bleus Une valeur sûre  Yannick Bru ne s’y trompe pas. Il connaît l’exigence du poste. Et il sait que l’UBB a besoin d’un taulier pour tenir la baraque en conquête, encadrer les jeunes, et performer sur toutes les pelouses. Arnold, c’est du solide. Il ne viendrait pas pour être un joueur de rotation, mais bien un point d’ancrage dans le système bordelais. En plus, il parle le langage du Top 14, il connaît les joutes du rugby français, il est intégré culturellement. Pas de période d’adaptation, pas de surprise. Juste du rendement immédiat. Contrairement à certains joueurs étrangers qui filent au Japon pour arrondir leur fin de carrière, Richie Arnold veut rester en France. Il a faim. Il veut continuer à jouer, à performer. L’UBB lui offre une transition parfaite : un club ambitieux, des phases finales à jouer, un cadre de vie agréable. Un deal à finaliser rapidement ? Rien n’est encore signé, mais les contacts sont bien avancés. Et du côté bordelais, on ne compte pas traîner. Avec un marché des deuxième-lignes qui ne déborde pas de profils aussi expérimentés, mieux vaut ne pas laisser filer un tel client. Si l’affaire se conclut, ce serait un très joli coup pour l’UBB. Un joueur qui a gagné des titres, qui sait absorber la pression et qui pourrait parfaitement compenser la perte de Petti. Bref, un transfert qui aurait tout du move intelligent, version Yannick Bru.
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