RUGBY. ‘‘Gardons l'esprit ouvert’’, et si une flopée de All Blacks déferlait en Top 14 ?

7 heures ago 14
Le jeu des All Blacks, en voilà un secret bien gardé. Cependant, les pépites produites en Nouvelle-Zélande pourraient bientôt prendre le large. En effet, le sélectionneur des All Blacks Scott Robertson a annoncé une volonté de changement profond dans la politique d’éligibilité du rugby néo-zélandais, ce samedi 23 novembre à Turin. Après la victoire des All Blacks contre une Italie débrouillarde (11-29), Scott Robertson s’est avancé en conférence de presse. “Nous ne voulons pas être en retard d'un cycle ou de plusieurs années, le rugby professionnel est en constante évolution. Gardons l'esprit ouvert. Il est certain que je ferai une annonce”, a-t-il déclaré face aux journalistes. ''Il nous fallait une grosse victoire'' : pourquoi battre les All Blacks était si important pour le XV de France Les All Blacks face à leur destin Mais alors, que veulent dire ces quelques phrases ? En réalité, l’ancien entraîneur des Crusaders est un fervent défenseur d’une révolution majeure pour sa sélection. Il souhaite permettre à une partie, voire la totalité, des joueurs néo-zélandais de rester sélectionnable même en évoluant en dehors de leur frontière. À l’heure actuelle, seuls les joueurs sous contrat avec la fédération néo-zélandaise de rugby peuvent jouer avec les All Blacks. Une fois qu’un contrat est signé, les joueurs ont ensuite le choix entre plusieurs franchises de rugby sous tutelle de New Zealand Rugby : Crusaders, Chiefs, Highlanders, Blues, Hurricanes ou les Moana Pasifika depuis 2022. Depuis plusieurs années, “The Razor” tente d’amener à ce changement au pays, mais cette idée n'est pas bien vue par un grand nombre de représentants du rugby néo-zélandais. Ces derniers souhaitant garder le contrôle et la priorité de la formation et de leurs joueurs sélectionnables. ‘‘Mettez-la au Louvre’’, le monde du rugby salue la scénographie du Haka avant France - All Blacks En complément, Scott Robertson étaye son argumentaire en prenant l’exemple des Springboks. En effet, l’Afrique du Sud a vu son niveau s’améliorer depuis que les joueurs évoluant hors des franchises nationales peuvent postuler en sélection. L'Afrique du Sud a l'opportunité d'utiliser beaucoup de joueurs avec de l’expérience, mais qui sont aussi encadrés jusqu'à la trentaine et au-delà. Cela leur permet d'être équilibrés. De plus, leur effectif est conséquent. Ils peuvent aligner deux équipes complètes de très grande qualité.” Si cette mesure vient à être mise en place, reste à voir si cela se fera avec ou sans condition. En tout cas, le départ de Néo-Zélandais sélectionnables vers l’étranger pourrait être profitable aux clubs de l’hémisphère nord, notamment la Japan League One et le Top 14. Alors, une vague de All Blacks est-elle prête à arriver dans l’Hexagone ? Affaire à suivre… Ardie Savea veut une révolution des All Blacks qui pourrait bouleverser le rugby mondial
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