Il est l’un des (si ce n’est LE) meilleurs centres à avoir jamais porté le maillot du XV de France. Du haut de ses 73 sélections, Yannick Jauzion a livré son analyse autour de la nouvelle génération dans un article publié par L’Équipe, ce jeudi 26 septembre.
Au cœur des discussions, il évoque les talentueux nouveaux arrivants qui se concurrencent pour une place au sein du XV de France. Ainsi, il fait le tour des petits cracks de la génération 2003 : Paul Costes du Stade Toulousain, Émilien Gailleton de la Section Paloise et Nicolas Depoortere de l’Union Bordeaux Bègles.
RUGBY. TOP 14. Costes, Gailleton, Depoortere… Et si le centre appartenait (déjà) à la jeunesse ?
Au détour de la nuit du rugby, l’ancien Toulousain confie que le jeune numéro 13 évoluant dans son club est un élément “plutôt puncheur”. Pour le Béarnais, il évoque une vitesse impressionnante. Enfin, Jozy s’attarde avec attention sur le Girondin qu’il apprécie pour sa capacité à faire jouer derrière lui.
Pour le quotidien sportif, il loue les qualités de Nicolas Depoortere, en particulier. “On a des gabarits similaires. Il utilise les espaces un petit peu comme je le faisais, et il a raison, il faut en profiter afin d'assurer la continuité du jeu”, explique Yannick Jauzion. Au travers de ces quelques mots, le Bordelo-Béglais se sentira sûrement honoré par un joueur qu’il a déjà qualifié d’exemple par le passé.
''Il ira loin'' : Un centre All Black du Top 14 adoube Nicolas Depoortère
La saison passée, deux des trois pépites du rugby français attendues au centre ont déjà porté les couleurs du XV de France. En effet, Nicolas Depoortere a connu deux sélections à l’occasion du dernier tournoi des VI Nations. De son côté, Émilien Gailleton a déjà été appelé sur deux fenêtres internationales différentes, à l’été 2023 et 2024, pour trois sélections au total. Seul Paul Costes n’est pas encore apparu sous le maillot frappé du coq.
Par ailleurs, Yannick Jauzion explique que cette génération dorée au centre est aussi la réussite du modèle de formation français vers le haut niveau. “Pendant quelques années, on a recherché de la complémentarité entre les centres, et on ne la trouvait pas forcément. Là, ce sont des jeunes qui ont déjà l'habitude du haut niveau, de jouer ensemble, par exemple dans les équipes de France jeunes. On voit qu'ils se challengent à distance quand ils jouent les uns contre les autres sur les terrains du Championnat”, détaille l’ancien international, toujours dans les colonnes de L’Équipe.
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Récemment, Gaël Fickou (30 ans) a confessé qu’il prendra sûrement sa retraite en 2027. Pour Jonathan Danty, qui fêtera bientôt ses 32 ans, la fin de l’aventure tricolore devrait également coïncider avec cette date. Ainsi, Fabien Galthié et son staff ont trois ans devant eux pour essayer d’introduire les talents qui constitueront la paire de centre française de demain. Un casting déjà connu ?
TOP 14. Gaël Fickou connaît (normalement) la date de sa fin de carrière, et veut finir fort !