Grégory Alldritt, solide troisième ligne du Stade Rochelais, ne cache pas son enthousiasme à l’idée de retrouver le maillot tricolore. Logiquement convoqué par Fabien Galthié pour la tournée d’automne, l’infatigable Alldritt se présente prêt à en découdre. Bien qu’ayant porté le brassard en l'absence de Dupont, c'est avec une simplicité désarmante qu’il accepte aujourd’hui de redevenir un "simple soldat".
Un Alldritt conscient de ses forces… et de ses axes de progression
En toute humilité, le numéro 8 français sait qu’il peut encore monter en puissance. "Je me sens plutôt bien physiquement," confie-t-il au Midi Olympique. Alldritt admet que son niveau actuel peut encore s’élever et compte bien profiter des quinze jours de préparation pour passer des caps : "J’ai très faim ! Je compte là-dessus pour franchir une étape." Pour lui, le travail au contact de ce groupe exceptionnel est une source de motivation constante.
La magie du Stade de France comme moteur
Après une année de matchs en province, Alldritt évoque avec passion le retour des Bleus au Stade de France. L’enceinte apporte une dimension "magique et majestueuse" qui transcende chaque match. "Je suis le premier à vouloir jouer en province pour se rapprocher de nos supporters mais le Stade de France a un côté mythique qui est exceptionnel. ", ajoute-t-il, des étoiles dans les yeux à l’idée de retrouver ce terrain légendaire.
Alldritt pourrait atteindre une étape personnelle marquante lors de cette tournée : "Avoir 50 sélections, encore moins… Je dépasserai William Servat qui en a 49." Le Rochelais ne cache pas son émotion à l’idée d'atteindre ce jalon, qu’il voit comme une consécration de ses efforts sans jamais l’avoir envisagé dans son parcours initial.
Un retour de brassard pour Dupont sans accroc
Alors qu’Antoine Dupont retrouve son rôle de capitaine après son absence, Alldritt accueille cette décision de manière naturelle. Pour lui, "c’était la logique des choses", explique-t-il en toute sincérité. La complicité entre les deux hommes, qui se connaissent depuis l’adolescence, fait taire toute discussion d’ego.
"Antoine et moi, on se connaît depuis qu’on a 14 ans donc il n’y a pas de sujet d’ego entre nous", ajoute Alldritt. La priorité pour le Rochelais est de soutenir le groupe et Dupont, qu’il considère comme un capitaine exemplaire. Pour Alldritt, le brassard n’est "qu’un simple brassard". Ce qui compte, c’est le collectif et l’envie de mouiller le maillot pour les Bleus.