Le futur du XV de France loin de Paris ? La FFR fait planer le doute sur l'avenir des Bleus au Stade de France

14 heures ago 18
Le Stade de France, bastion des grandes soirées du XV de France, est-il sur le point de perdre son statut de maison des Bleus ? Alors que l’État a lancé des négociations exclusives avec un nouveau concessionnaire, la Fédération Française de Rugby pose ses conditions et laisse entrevoir une possible délocalisation si ses attentes ne sont pas respectées. Une négociation sous haute tension ? Dans un communiqué officiel, la FFR a tenu à préciser que le choix de l’État d’engager des discussions avec un nouveau groupement reste une décision souveraine. "À l’issue d’un processus d’analyse des deux offres reçues, l’État français a choisi d’engager des discussions exclusives avec GL Events en vue de la prochaine concession du Stade de France, plutôt que de poursuivre avec le consortium Vinci-Bouygues", explique Rugby Pass. Bien que la Fédération ait entretenu des relations équitables avec les candidats au cours de l’année, elle insiste : « À ce jour, aucun accord n’a été trouvé concernant sa future présence au Stade de France, aucune des propositions n’ayant apporté satisfaction. » Paris ou la province ? Florian Grill, président de la FFR, ne cache pas son scepticisme quant aux offres reçues. Il évoque la possibilité de quitter Saint-Denis si des conditions optimales ne sont pas réunies pour accueillir les matchs des Bleus. « La FFR entend poursuivre les négociations de manière ouverte et envisager les différentes opportunités qui s’offrent à elle, à Paris ou en province », précise le communiqué. Quels enjeux pour le futur des Bleus ? Le Stade de France, avec sa capacité de 80 000 places, offre une vitrine idéale pour les grandes affiches internationales. Mais son coût d’exploitation, souvent jugé prohibitif, reste une pierre d’achoppement. "Le nouveau contrat de concession débutera au début du mois d’août 2025 pour une durée de trente ans", ajoute Rugby Pass. Certains imaginent déjà le XV de France jouer dans des stades emblématiques en région, comme Marseille ou Lyon, capables de rivaliser en termes d’ambiance et d’infrastructures modernes. Si aucune solution ne satisfait la FFR, cette page de l’histoire du rugby français pourrait bien se tourner. 
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